Mercredi 30 octobre 2024 en France : Quand un jeune adolescent de 14 ans est placé en foyer par un juge des enfants à la demande de son père dans un contexte qualifié par les intervenants de « conflit parental » ; qu’il fugue du foyer après avoir dénoncé des violences d’un éducateur et que des gendarmes viennent le récupérer chez sa mère où il s’est réfugié et l’embarquent menotté et en chaussettes, où est la protection de l’enfance ?

Depuis la publication le 17 juillet 2024 du rapport commandé par Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre, les témoignages se multiplient.
Face aux révélations, il est dénoncé par certains le fait que ces témoignages arrivent trop tard car le mis en cause étant mort, il ne peut plus se défendre.

Sauf que les personnes qui décrivent les violences sexuelles qu’elles auraient subies expliquent, pour la majorité, en avoir parlé. Si ceux qui savaient, avaient alors dénoncé les faits, l’abbé Pierre aurait pu s’expliquer et nous n’en serions pas là. Mais ces « sachants » se sont tus.

Un des enjeux est bien là : les personnes qui témoignent aujourd’hui avaient parlé, mais elles n’ont pas été protégées.