Depuis la publication le 17 juillet 2024 du rapport commandé par Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre, les témoignages se multiplient.
Face aux révélations, il est dénoncé par certains le fait que ces témoignages arrivent trop tard car le mis en cause étant mort, il ne peut plus se défendre.

Sauf que les personnes qui décrivent les violences sexuelles qu’elles auraient subies expliquent, pour la majorité, en avoir parlé. Si ceux qui savaient, avaient alors dénoncé les faits, l’abbé Pierre aurait pu s’expliquer et nous n’en serions pas là. Mais ces « sachants » se sont tus.

Un des enjeux est bien là : les personnes qui témoignent aujourd’hui avaient parlé, mais elles n’ont pas été protégées.